dimanche, juin 24, 2007

Pas de rose sans épines

Que ceux qui craignaient la privatisation du Parti socialiste se rassurent. Depuis une semaine tout juste, dépêche AFP faisant foi, le couple hégémonique n'est plus. Fini les suspicions, les soupçons et les rumeurs autour de la romance à l'eau de rose la plus politique de France. Fini de les coups de force de Madame pour s'imposer, les grands-écarts de Monsieur pour rattraper. Je t'aime un peu, beaucoup, passionnement, à la folie, pas du tout. De la fleure il ne reste que les épines.

"Qui va garder les enfants", s'était en son temps demandé, mal inspiré, Laurent Fabius. Aujourd'hui, la question de la garde, non pas de la progéniture mais de la maison Parti socialiste, autrement plus importante, se repose de nouveau et de manière préoccupante. François Hollande assure ressortir satisfait du Conseil national. Quant à Ségolène Royal, elle a brillé par son absence. Trop absorbée par sa région. Enfin, une journée seulement. Car elle éclipsait à nouveau les éléphants dimanche 24 juin en s'offrant le dernier numéro de la saison de Dimanche+ sur Canal, suivi du journal de Claire Chazal le soir.


Une difficile autocritique, la même ligne que pour la présidentielle, bien différente de celle de François Hollande. Un objectif visible, l'appliquer au parti. Ouverture au centre, démocratie participative. Des propositions qui arrivent comme un bouquet de roses fanées pour certains. Au Conseil national du parti, les royalistes n'ont obtenu qu'un renouvellement de la campagne d'adhésions à 20€. De quoi espérer un afflux de nouveaux militants, réputés favorables à Ségolène Royal. A défaut de maison, on se contente des meubles.

Aucun commentaire: