vendredi, juin 29, 2007

Réponse d'Anne-Marie Comparini

En interview ce matin sur Europe 1

Les mots doux

Petite vidéo de Patrick Devedjian évoquant tout le bien qu'il pense d'Anne-Marie Comparini, battue par Michel Havard au premier tour des législatives.

dimanche, juin 24, 2007

Pas de rose sans épines

Que ceux qui craignaient la privatisation du Parti socialiste se rassurent. Depuis une semaine tout juste, dépêche AFP faisant foi, le couple hégémonique n'est plus. Fini les suspicions, les soupçons et les rumeurs autour de la romance à l'eau de rose la plus politique de France. Fini de les coups de force de Madame pour s'imposer, les grands-écarts de Monsieur pour rattraper. Je t'aime un peu, beaucoup, passionnement, à la folie, pas du tout. De la fleure il ne reste que les épines.

"Qui va garder les enfants", s'était en son temps demandé, mal inspiré, Laurent Fabius. Aujourd'hui, la question de la garde, non pas de la progéniture mais de la maison Parti socialiste, autrement plus importante, se repose de nouveau et de manière préoccupante. François Hollande assure ressortir satisfait du Conseil national. Quant à Ségolène Royal, elle a brillé par son absence. Trop absorbée par sa région. Enfin, une journée seulement. Car elle éclipsait à nouveau les éléphants dimanche 24 juin en s'offrant le dernier numéro de la saison de Dimanche+ sur Canal, suivi du journal de Claire Chazal le soir.


Une difficile autocritique, la même ligne que pour la présidentielle, bien différente de celle de François Hollande. Un objectif visible, l'appliquer au parti. Ouverture au centre, démocratie participative. Des propositions qui arrivent comme un bouquet de roses fanées pour certains. Au Conseil national du parti, les royalistes n'ont obtenu qu'un renouvellement de la campagne d'adhésions à 20€. De quoi espérer un afflux de nouveaux militants, réputés favorables à Ségolène Royal. A défaut de maison, on se contente des meubles.

mardi, juin 19, 2007

Le grand perdant

Seul ministre battu, Alain Juppé a remis sa démission à François Fillon. Et lorsque les journalistes lui posent quelques questions, on lui retrouve le petit ton de 1995.




En tout cas, Alain Juppé est l'auteur d'une déclaration après défaîte qui égale certainement le "Je vous demande de vous taire" de Balladur en 1995. Non pas dans son discours, assez digne, mais dans l'attitude des militants socialistes du fond de la salle.

lundi, juin 18, 2007

J'ai vu ton nom sur la liste de droite

Bon nombre de candidats se réveillent aujourd'hui députés avec une petite pensée pour le flaire politique du vieux renard. Si la gauche a gagné des sièges par rapport à 2002, c'est sans doute grâce au coup de dent de Laurent Fabius sur Jean-Louis Borloo dimache dernier. La polémique sur la TVA sociale a brisé la dynamique bleue du premier tour.

Le 17 juin, la gauche a remporté 226 sièges (204 PS, 18 communistes, 4 verts) contre 245 pour l'UMP et le NC. 101 avaient déjà été remportés par la droite au premier tour, contre un seul pour la gauche. L'opposition gagne donc une cinquantaine de sièges dans ce dernier scrutin. Un sursaut inattendu, compte tenu de la débacle présidentielle. Tant et si bien que sur les plateaux télévisés, hiers soir, on peinait à distinguer les vraix vainqueurs du scrutin. Gouvernement ou opposition ? Sans doute les deux.

Un peu gagnant également, le MoDem. Il arrache quatre sièges, au lieu de l'unique annoncé. Mais perdu au milieu de la masse, Bayrou aura bien du mal à se faire entendre à l'Assemblée, faute de groupe parlementaire.


Une petite déception pour le gouvernement donc, malgré les nombreuses manifestations populaire de l'entre deux tours pour le soutenir. Un exemple à Paris.

samedi, juin 16, 2007

La reine des éléphants

Deux siècle que Louis XVI a perdu la tête. Et pourtant, certains s'y prennent à rêver encore. L'Action française existe toujours, envers et contre le temps.

Contre le temps, mais toujours dans l'actualité chaude et bouillonante. Ainsi, le dernier numéro d'Insurrection, magazine des lycéens de l'AF revient, près de quatre mois après sa cloture, sur Bombaysers de Lille.

C'est à lire en page 6. Tout le reste du magazine pourra divertir le lecteur, en cette après-midi pluvieuse.


Tout aussi anachronique, l'Alliance royale, parti fondé en 2001, avec pour but, on s'en doute, redonner un roi à la fille aînée de l'Eglise.

Principaux débats du moment : Si Sarkozy refuse le droit de grâce, c'est bien que la République n'est pas un régime convenable. Ou encore, si les législatives ne servent plus à rien, c'est bien à cause de la présidentielle, élection sans fondement.

Attention, si l'AR est bien un parti politique, elle ne se présente pas aux élections. Le motif ? Trop peu d'argent. On est loin du lustre d'antan...