jeudi, septembre 20, 2007
Fin
Un blog, ça vit, ça meurt. Parfois ça ne remue plus beaucoup. C'était le cas du mien, qui en fait, pour le moment ne me sert plus à rien. Plutôt que de laisser un dernier message le 12 septembre en suspend, hop, j'y mets fin maintenant.
mercredi, septembre 12, 2007
55 euros la signature
On ne sait pas si Bernard Laporte fera un bon secrétaire d'Etat à la Jeunesse et aux sports. En tout cas, nul doute qu'il oeuvrerait efficacement au Commerce. Surfant sur la vague d'engouement actuel autour du rugby, le sélectionneur propose sur son site Internet des maillots dédicacés de sa main, à 130 euros. Soit 55 de plus que le modèle de base proposé par Nike. Le nombre : 10 000. De quoi attraper une sacrée crampe de la main.
Edit: Le Nouvel obs veint d'en parler à son tour
Edit: Le Nouvel obs veint d'en parler à son tour
lundi, septembre 10, 2007
Travailler plus longtemps
Après le petit dérapage misogyne de Jacques Attali, l'homme aurait-il à nouveau un peu trop parlé?
Dimanche 9, sur Europe 1, il a déclaré :
En juillet encore, il délcarait sur son blog (Conversation avec Jacques Attali):
Ca y ressemble drolement tout de même.
Dimanche 9, sur Europe 1, il a déclaré :
"Je rêve aussi que le pays soit tel, et que le travail soit changé d'une telle façon que l'allongement de la durée du travail soit une revendication positive. Moi cela serait un cauchemard que l'on me demande d'arrêter de travailler. Et je rêverai que tout le monde revendique : Je veux travailler le plus longtemps possible."
En juillet encore, il délcarait sur son blog (Conversation avec Jacques Attali):
"J'ai dit précedemment qu'accepter de devenir ministre dans un domaine de compétence intérieure, c'est changer de camp. Ceci ne s'applique evidemment pas à la présidence d'une commission, qui n'est pas une fonction opérationnelle, et n'implique aucune solidarité avec l'action de l'executif."
Ca y ressemble drolement tout de même.
dimanche, septembre 09, 2007
Les ministres frétillent
L'hyperactivité nuit au gouvernement. Mais qu'ont-ils donc tous à vouloir se meler de ce qui ne les regarde pas, ces ministres?
Borloo, la TVA sociale mal emballée et sous-pesée. Exit à l'Ecologie.
C'est maintenant à Christine Boutin de jeter de l'huile sur le feu. Chute, mais voyons chute! On a dit après les municpales Christine.
Alors pauvre Rama Yade, elle qui voyait le terrain libre laissé par la dévote, en a profité pour prononcer ces premiers mots de gouvernante. Mal lui en a pris. Première sortie, première raclée. C'est le métier qui rentre.
Quelle conclusion en tirer? Ne pas suivre l'exemple du président? Se contenter de mettre en application les décisions de Nicolas?
En tout cas, il y en a un pour qui tout ce débat passe très loin. Il sermone ses ministres pour éviter à Nicolas de le faire lui-même. Du coup, un peu las et en manque de recadrage, il profite d'un morne creux d'emploi du temps pour laisser de superbes photos sur son blog. Oeuvrer pour produire la plus belle image possible. Et si c'était cela être ministre aujourd'hui?
Borloo, la TVA sociale mal emballée et sous-pesée. Exit à l'Ecologie.
C'est maintenant à Christine Boutin de jeter de l'huile sur le feu. Chute, mais voyons chute! On a dit après les municpales Christine.
Alors pauvre Rama Yade, elle qui voyait le terrain libre laissé par la dévote, en a profité pour prononcer ces premiers mots de gouvernante. Mal lui en a pris. Première sortie, première raclée. C'est le métier qui rentre.
Quelle conclusion en tirer? Ne pas suivre l'exemple du président? Se contenter de mettre en application les décisions de Nicolas?
En tout cas, il y en a un pour qui tout ce débat passe très loin. Il sermone ses ministres pour éviter à Nicolas de le faire lui-même. Du coup, un peu las et en manque de recadrage, il profite d'un morne creux d'emploi du temps pour laisser de superbes photos sur son blog. Oeuvrer pour produire la plus belle image possible. Et si c'était cela être ministre aujourd'hui?
lundi, septembre 03, 2007
Les jeunes royalistes existent
Ce n'est pas une blague. On peut être jeune, et royaliste à la fois. Certes, cela sous-entend quelques désagréments mineurs. Comme par exemple, porter les cheveux très courts et devenir fasciste. Mais devant devant les caméras de télévision, cela passe plutôt bien.
Bref, du folklore désuet. Seulement voilà. Au camp Maxime real del Sarte, les jeunes, on les forme à la politique... musclée. La jeunesse de 15 à 35 ans ("Le CMRDS est ouvert à tous les jeunes entre 15 et 35 ans, désireux de se former à la politique nationaliste et royaliste") reçoit un entrainement physique, sportif par des valets à la livrée particulière : traillis et rangers.
Tous cela pour rappeler à nos petits jeunes une tradition bien française, bien qu'un peu italienne : les défilés de ligue fasciste. Une bonne habitude perdue dans les années 1930. Ah c'était le bon temps, n'est-ce pas les gars?
Bref, du folklore désuet. Seulement voilà. Au camp Maxime real del Sarte, les jeunes, on les forme à la politique... musclée. La jeunesse de 15 à 35 ans ("Le CMRDS est ouvert à tous les jeunes entre 15 et 35 ans, désireux de se former à la politique nationaliste et royaliste") reçoit un entrainement physique, sportif par des valets à la livrée particulière : traillis et rangers.
Tous cela pour rappeler à nos petits jeunes une tradition bien française, bien qu'un peu italienne : les défilés de ligue fasciste. Une bonne habitude perdue dans les années 1930. Ah c'était le bon temps, n'est-ce pas les gars?
dimanche, septembre 02, 2007
Internet mon amour
On dira ce que l’on voudra, mais la France est une attardée. Si l’Internet était sa mémoire, elle aurait Alzheimer. Entre problèmes techniques, incompétence des fournisseurs et irrespect du client, on a le choix de sa coupure.
Pour moi ce fut quelques mois au début de l’année, une semaine en juillet et tout le mois d’août. A chaque fois sans motif, tout du moins justifié. Il y aura au moins un qui aura pris des vacances : mon réseau.
A qu’elle est belle la concurrence ! Il paraît qu’elle est là dans l’intérêt du citoyen. Au regard des faits, on dirait plus que c’est dans l’intérêt du portefeuille de certains. Tous les fournisseurs proposent au centime près les mêmes offres, tous proposent des centrales téléphoniques remplis d’incompétents. Ce ne sont que des boîtes à fric. Peu importe la qualité du service, du moment que l’argent rentre. Résultat : on se retrouve comme dans les années 1950 avec des gens privés de téléphone pendant des mois.
Il y a presque un côté humoristique dans les lettres stéréotypées envoyées aux clients lésés. D’une, ce n’est jamais de la faute de l’entreprise, même si les faits prouvent le contraire. De deux, elles commencent toutes par un ton menaçant. De trois, elles prennent elles un virage à 180° en précisant de manière complètement dérisoire que la boîte mail reste en fonction. Avec le nombre de salades qu’elles ont déblatéré avant, je m’attends à ce qu’elle soit fermée d’ici peu.
Pour moi ce fut quelques mois au début de l’année, une semaine en juillet et tout le mois d’août. A chaque fois sans motif, tout du moins justifié. Il y aura au moins un qui aura pris des vacances : mon réseau.
A qu’elle est belle la concurrence ! Il paraît qu’elle est là dans l’intérêt du citoyen. Au regard des faits, on dirait plus que c’est dans l’intérêt du portefeuille de certains. Tous les fournisseurs proposent au centime près les mêmes offres, tous proposent des centrales téléphoniques remplis d’incompétents. Ce ne sont que des boîtes à fric. Peu importe la qualité du service, du moment que l’argent rentre. Résultat : on se retrouve comme dans les années 1950 avec des gens privés de téléphone pendant des mois.
Il y a presque un côté humoristique dans les lettres stéréotypées envoyées aux clients lésés. D’une, ce n’est jamais de la faute de l’entreprise, même si les faits prouvent le contraire. De deux, elles commencent toutes par un ton menaçant. De trois, elles prennent elles un virage à 180° en précisant de manière complètement dérisoire que la boîte mail reste en fonction. Avec le nombre de salades qu’elles ont déblatéré avant, je m’attends à ce qu’elle soit fermée d’ici peu.
jeudi, août 02, 2007
Droit de grève (Paris, 25/05/1864 - Paris, 02/08/2007) ?
C'est fait. Une des mesures phares de la campagne électorale, le service minimum, a été adoptée par l'Assemblée nationale. Une brèche dans les fondations de l'institution grève.
96 voix contre 22 ont suffi pour s'attaquer à un droit fondamental des salariés. Il faut croire que l'opposition, qui compte plus de 200 députés, applique déjà ce service minimum. De son côté, le gouvernement ne s'attarde que sur les transports terrestres, c'est à dire les trains. Ceux dont les mouvements sont les plus impopulaires, mais également ceux dont l'efficacité était la plus forte.
Les députés UMP Corses voulaient y inclure les transports maritimes. Ce ne sera pas pour tout de suite. Xavier Bertrand se souvient certainement du blocus de la SNCM. Pour la CGT, c'est reculer pour mieux avancer. Selon le syndicat, "les salariés des entreprises de transports publics terrestres sont les cobayes d’une politique visant à une restriction du droit de grève de grande ampleur dans notre pays et pour l’ensemble des salariés tant du secteur privé que des services publics". C'est effectivement l'amendement n°83, finalement non-soutenu, qui fait peur à la CGT. C'était peut-être aller un peu trop vite en besogne. Il y a cinq ans pour cela.
96 voix contre 22 ont suffi pour s'attaquer à un droit fondamental des salariés. Il faut croire que l'opposition, qui compte plus de 200 députés, applique déjà ce service minimum. De son côté, le gouvernement ne s'attarde que sur les transports terrestres, c'est à dire les trains. Ceux dont les mouvements sont les plus impopulaires, mais également ceux dont l'efficacité était la plus forte.
Les députés UMP Corses voulaient y inclure les transports maritimes. Ce ne sera pas pour tout de suite. Xavier Bertrand se souvient certainement du blocus de la SNCM. Pour la CGT, c'est reculer pour mieux avancer. Selon le syndicat, "les salariés des entreprises de transports publics terrestres sont les cobayes d’une politique visant à une restriction du droit de grève de grande ampleur dans notre pays et pour l’ensemble des salariés tant du secteur privé que des services publics". C'est effectivement l'amendement n°83, finalement non-soutenu, qui fait peur à la CGT. C'était peut-être aller un peu trop vite en besogne. Il y a cinq ans pour cela.
Inscription à :
Articles (Atom)